Le corps humain est constitué à 60% d’eau. Elle participe à de nombreuses fonctions vitales de l’Homme, comme la régulation de la température corporelle, le transport des nutriments ou encore l’élimination des déchets. Pour réguler sa température, le corps utilise la transpiration. Plus la température corporelle monte, ce qui arrive lors de canicules, plus le corps puise dans ses réserves d’eau pour réguler sa température. Boire permet de compenser ce mécanisme et de conserver un organisme en bon état.
Si la déshydratation dure, des affections médicales graves à long ou moyen terme, telles que des troubles cardiaques ou des problèmes rénaux, peuvent apparaître.
Des signaux d’alerte indiquent que le corps manque d’eau :
Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables en cas de vague de chaleur, car elles cumulent plusieurs facteurs de risque :
Une surveillance attentive des personnes âgées doit donc être mise en place pendant les pics de chaleur, pour les encourager à se rafraîchir et s’hydrater correctement.
Les besoins métaboliques des femmes enceintes s’accroissent tout au long de la grossesse pour soutenir la croissance du fœtus. Pendant les fortes chaleurs, elles doivent d’autant plus augmenter les quantités de liquide bu afin de maintenir une température stable et une hydratation convenable pour leur organisme et celui du bébé.
Au cours de la période d’allaitement, la maman doit également veiller à boire beaucoup d’eau, car ses réserves sont sollicitées !
Les nourrissons sont aussi exposés à la déshydratation, puisqu’ils ne sont pas autonomes pour exprimer et subvenir à leurs besoins en eau. Avant la diversification alimentaire, le lait maternel suffit à apporter les quantités d’eau nécessaires au bébé. En cas de pics de chaleur, il ne faut pas hésiter à compléter les apports journaliers par de petites quantités d’eau minérale régulières.
La façon dont vous buvez influence votre niveau d’hydratation. Voici quelques conseils à intégrer dans vos habitudes pour profiter de tout le potentiel de l’eau :
Pour une meilleure absorption du liquide, il est préférable de boire régulièrement de petites gorgées tout au long de la journée plutôt qu’une grande quantité d’un coup.
Les moments clés pour s’hydrater :
L’eau à température ambiante ou légèrement fraîche est plus efficace pour l’hydratation qu’une eau très froide. Même s’il est tentant d’abuser des glaçons quand les températures grimpent, ce n’est en réalité pas bénéfique ! En effet, lorsque le corps reçoit de l’eau glacée, il va réagir en cherchant à se réchauffer et se mettre à frissonner, le contraire de l’effet rafraîchissant recherché.
Les boissons chaudes augmentent au contraire la sudation et peuvent être consommées même pendant les pics de chaleur.
Pour boire régulièrement, gardez une source d’eau disponible à portée de main. Bouteille, gourde, tasse, verre, choisissez votre contenant ! En plus du côté pratique, cela vous rappelle de boire plus souvent.
N’attendez pas la sensation de soif pour boire : vous pouvez programmer des alarmes et des rappels pour vous inciter à boire dans la journée. Il existe également des applications spécialisées qui vous aident à respecter vos besoins en eau, avec des notifications et des statistiques qui permettent en plus d’effectuer son suivi hydrique.
La toxoplasmose est une maladie due au parasite Toxoplasma Gondii et peut infester la majorité des animaux à sang chaud.
Elle est bénigne pour les adultes qui connaissent généralement un état grippal passager. Une fois affectée, la personne est immunisée à vie.
Environ la moitié des femmes le sont et ne seront donc pas exposées à un danger en cas de nouvelle exposition au parasite. Leur immunité se constate au moyen d’une prise de sang en début de gestation. Si la future mère est séronégative, elle subira des contrôles chaque mois afin de s’assurer qu’elle n’a pas été affectée au cours de sa grossesse. Si le test s’avère positif, le médecin lui prescrira un traitement antibiotique de sorte à éviter la contamination du bébé. 25% à 30% des grossesses présentent un risque de transmission du parasite de la mère au fœtus.
Les risques le concernant sont bien plus grands avec des conséquences sur son développement ainsi qu’un risque de fausse couche. Certaines études tendent même à faire un rapprochement entre l’exposition au Toxoplasma Gondii et le développement de maladies psychiatriques comme la schizophrénie.
L’affection à la toxoplasmose peut se faire par plusieurs canaux :
Ainsi donc, le chat n’est pas contaminateur direct, seuls ses excréments présentent un risque. Explications.
La toxoplasmose est généralement bénigne pour le chat, à moins que son système immunitaire soit défaillant dû par exemple au virus du FIV ou au virus de la leucose féline (FeLV). Dans ce cas, les symptômes peuvent être très variés allant de la fièvre aux difficultés respiratoires jusqu’à la méningite dans de très rares cas.
Après contamination par le parasite, celui-ci se reproduit dans l’intestin du chat. Les « œufs » (ou oocyste) sont ensuite évacués dans les salles de votre animal. Démarre ensuite le phénomène de « sporulation ». Durant 1 à 5 jours après expulsion, les oocystes sont susceptibles d’infester d’autres espèces, dont l’homme, si les conditions s’y prêtent : peu de lumière, un environnement à l’abris du froid et de l’assèchement. En milieu extérieur, les œufs conservent leur pouvoir de contamination jusqu’à 18 mois.
Comme l’Homme, une fois infecté, le chat est immunisé et ne constitue plus un danger pour la femme enceinte.
Les chats les plus exposés au parasite de la toxoplasmose sont les chats d’extérieur qui chassent d’autres animaux (oiseaux, rongeurs,..) et qui se nourrissent de viande crue ou d’abats. Ainsi, un chat d’intérieur, qui ne sort pas, et que vous nourrissez d’aliments cuits ou industriels est protégé du risque d’affection par la maladie.
La contamination du chat à l’homme se fait en cas d’absorption accidentelle des œufs de toxoplasmes émis dans les selles du chat. Les griffures ou morsures du matou ne transmettent pas la maladie.
Ainsi, les chats domestiques mangeant de moins en moins de viande fraîche, la contamination à la toxoplasmose à grandement baissé. En outre, la population féline ne présente pas de risque pour la femme enceinte pour la contamination et la transmission de la listériose.
Pour la future maman, le meilleur moyen d’éviter la toxoplasmose est d’être vigilant à son alimentation :
Concernant son chat, il est recommandé que la future mère :
Et de façon générale, il faut :
Vous l’aurez compris, le risque de contamination à la toxoplasmose par votre chat est minime. Prudence et vigilance vous permettront de mener à bien cette grossesse, sans avoir à abandonner votre boule de poils qui fait partie intégrante de votre famille.