Menu
Recherche
Aide

Gastro-entérite : comment éviter la contamination

Qu’importe la maladie, pour être bien couvert en cas de dépense de santé, le mieux est d’avoir une bonne complémentaire santé.

Obtenir un tarif

Qui n’a jamais eu ses fêtes de fin d’année gâchées par une gastro ? Aux côtés de la grippe et de la bronchite, la gastro-entérite figure sur le podium des maladies qui surviennent une fois que commence l’hiver. Particulièrement contagieuse, une fois que quelqu’un l’attrape dans le foyer, il y a un fort risque que tout le monde y passe les jours qui suivent. 

La gastro-entérite est causée par l’inflammation des parois de l’estomac et des intestins. Cette pathologie est généralement bénigne et de courte durée, cependant ces symptômes peuvent être particulièrement désagréables, voire violents. Elle touche aussi bien les adultes que les enfants.

 

Comment savoir si on a la gastro ?

Généralement, les symptômes de la gastro ne laissent guère de place au doute. Diarrhées, vomissements, crampes et douleurs abdominales sont souvent au programme. En général elle dure de 24 h à une semaine. Si les symptômes persistent, notamment en cas de diarrhée sanglante accompagnée d’une forte fièvre, consultez votre médecin traitant.

Le temps d’incubation d’une gastro est d’environ 48 h mais peut aller jusqu’à 72 h.

Les principaux risques de cette maladie sont les brûlures gastriques et la déshydratation. Les nourrissons et les personnes fragiles, comme les femmes enceintes ou les personnes âgées, sont particulièrement concernés par ce dernier risque.

 

Gastro-entérite virale : gare à la contamination

L’épidémie de gastro-entérite d’origine virale se déclare généralement en fin d’année. Ce type de gastro-entérite se transmet par la salive, les mains ou les selles. Les bébés sont particulièrement touchés car ils portent fréquemment leurs mains à la bouche.

Voici les précautions à prendre pour éviter que toute la famille ne soit clouée au lit :

  • Se laver les mains, au moins 15 secondes, plusieurs fois par jour. Naturellement, après avoir été aux toilettes ou changé une couche, mais aussi avant de manger, de préparer les repas ou après vous être rendu dans un endroit à risque : école, hôpital, transport en commun,… ;
  • En cas de symptôme douteux, éviter bisous et câlins, ainsi que tout contact direct avec le malade, même pour vous souhaiter la bonne année ;
  • Ne pas partager de nourriture, d’ustensiles de cuisine (couverts, verre, assiette…) ni de serviette de bain avec le malade ;
  • Laver les vêtements contaminés (vomissement ou selles) à 60°C afin d’éliminer tout risque de propagation du virus ;
  • Ranger les brosses à dents séparément ;
  • Exempter le malade de préparer les repas.

 

Gastro-entérite d’origine bactérienne, appelée aussi intoxication alimentaire

Ce type de gastro-entérite est moins connu et pourtant tout aussi fréquent. En effet, on retrouve un grand nombre de bactéries responsables de la gastro-entérite dans certains aliments, particulièrement les œufs, les huîtres, les viandes hachées, les volailles, et même l’eau !

Pas question de s’abstenir de manger ces aliments ! Alors voici quelques règles simples pour éviter l’intoxication alimentaire :

  • Respecter la chaîne du froid. On ne s’amuse pas à garder de longues heures à température tempérée dans aliments qui se conservent au frais ;
  • Ne jamais, au grand jamais, recongeler un produit décongelé ;
  • Bien cuire ses aliments, notamment les viandes ;
  • Attention à prendre vos œufs extra-frais si vous les mangez mollets, pochés, ou à la coque ;
  • Mettre au réfrigérateur les restes dans les deux heures qui suivent la cuisson ;
  • Bien rincer à l’eau du robinet les fruits et légumes consommés crus ;
  • Nettoyer les ustensiles de cuisine et le plan de travail.

 

Comment soigner une gastro-entérite ?

Si la gastro-entérite est virale, les antibiotiques n’auront aucun effet sur elle. Le malade pourra uniquement tenter de soulager les symptômes. Le médecin saura quel médicament vous prescrire selon les symptômes dont vous souffrez.

Au sus du traitement médicamenteux, vous pouvez adapter votre régime alimentaire pour que la maladie passe plus vite :

  • Mettez votre système digestif au repos pendant environ 24 h en privilégiant les bouillons et les boissons légèrement sucrées ;
  • Privilégiez ensuite une alimentation à base de riz, carotte, pâtes et pomme de terre. Ce régime à la fois faible en sucre et matière grasse et riche en amidon ou en pectine aura un effet constipant qui réduira les selles liquides ;
  • Buvez beaucoup d’eau mais de manière fractionnée et par petite quantité pour éviter la nausée.

 

Et en prévention ?

Depuis 2006, deux vaccins sont commercialisés en France et visent à lutter contre les infections au rotavirus. Cependant, ils sont réservés aux bébés de moins de 6 mois et doivent être administrés en plusieurs fois. Ils ne font pas partie des vaccins obligatoires. Les parents peuvent le demander à leur médecin traitant.

Toutefois, la meilleure prévention reste de booster son système immunitaire et sa flore intestinale. Pour cela, une alimentation variée et de saison est essentielle. Les fruits et légumes seront votre allié pour bénéficier d’un apport en vitamines et minéraux, essentiels en cette période hivernale. Misez sur les brocolis cuits, les radis noirs crus, les oranges ou citrons frais ainsi que les kiwis ! La banane ou les fruits secs regorgent également de magnésium. Des compléments alimentaires pourront vous aider à booster vos défenses immunitaires, parlez en à un professionnel de santé.