Menu
Recherche
Aide

Cure de désintoxication : fonctionnement et remboursement

Grâce à notre formule Atout +, vos besoins spécifiques sont enfin couverts : cures de désintoxication remboursées, tranquillité d’esprit assurée, le tout sans exploser votre budget.

Devis Gratuit
Sommaire

Les addictions à l’alcool, aux drogues ou à d’autres substances peuvent avoir des conséquences graves sur la santé. Heureusement, la cure de désintoxication offre une solution efficace pour se libérer de ces comportements destructeurs. Découvrez le fonctionnement de ces cures, les options de remboursement disponibles, y compris les prises en charge par les mutuelles, et les alternatives pour un sevrage durable.

Cure de désintoxication fonctionnement et remboursement

 

La consommation d’alcool, de drogue, ou d’autres comportements addictif, entraînent de réels dangers pour la santé, physique et morale, des personnes qui s’y livrent. La cure de désintoxication est l’un des moyens de lutte possibles contre ces addictions.

Qu’est-ce qu’une cure de désintoxication ?

La cure de désintoxication permet de combattre l’addiction d’une personne à des produits comme l’alcool, la drogue ou encore les médicaments. Adapté au type et au degré d’addiction, cet outil thérapeutique ne se présentera pas de la même façon s’il s’agit de traiter une intoxication à l’alcool ou une intoxication à la drogue.

La cure prend aussi en compte l’âge et l‘état de santé du patient et s’accompagne d’un suivi médical et psychologique. Il peut s’agir d’une cure de désintoxication hospitalière, notamment dans une unité d’addictologie, mais aussi dans le cadre d’une hospitalisation à domicile ou de jour. Il s’agit alors d‘un sevrage ambulatoire.

On peut aussi prévoir un accueil en centre de désintoxication, le patient pouvant intégrer une structure comme les centres de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). Des équipes pluridisciplinaires, formées d’addictologues, de psychologues, de personnels socio-éducatifs, y assurent aux patients une prise en charge et un suivi globaux.

L’objectif de la cure est de supprimer, peu à peu, la pulsion addictive et d’éviter tout risque de rechute. Il s’agit donc de parvenir à un véritable sevrage, c’est-à-dire à un arrêt de la consommation de drogue ou d’alcool, qui doit déboucher sur un rétablissement complet du patient.

Comment fonctionne une cure de désintoxication ?

Le processus de sevrage

Cette phase cruciale de la cure, dont le déroulement dépend en partie de la nature de l’addiction, repose notamment sur :

  • L’éloignement de la substance à l’origine de l’addiction et la protection du patient par rapport à ce produit.
  • Des séances de relaxation, au moyen du yoga par exemple, ou des sessions de sport, afin d’évacuer le stress inhérent à ce moment pénible pour le patient.
  • Une prise de médicaments. Il peut s’agir, selon les cas, d’antidépresseurs, d’anti-douleurs ou, pour les toxicomanes, par exemple, de médicaments de substitution, comme le subutex.
  • La participation à des échanges et groupes de parole, pour partager son expérience et retrouver une certaine confiance en soi.

Durée et suivi de la cure

Selon le type et le degré d’addiction, la cure de désintoxication peut durer entre une et six semaines environ. Après la phase de sevrage, qui peut prendre de 7 à 15 jours, certains patients peuvent quitter l’hôpital ou le centre de traitement, d’autres y demeurant jusqu’à un mois supplémentaire, avec un traitement moins lourd.

Pour éviter les risques de rechute, un suivi psychologique est nécessaire. Fondé sur un véritable programme de réadaptation, il propose des séances de thérapie et un soutien adapté, dans des domaines aussi variés que le maintien de la santé physique, l’alimentation ou la réinsertion sociale.

Quel remboursement pour une cure de désintoxication ?

La prise en charge de la Sécurité sociale

Une cure de désintoxication peut coûter plusieurs milliers d’euros. Cependant, une personne souffrant d’addiction peut se faire soigner sans dépenser une telle somme.

En effet, le remboursement de la cure de désintoxication est entièrement pris en charge par la Sécurité sociale si elle se déroule dans un CSAPA ou dans une unité d’addictologie d’un hôpital public. Les frais relatifs à l’hébergement, aux consultations médicales assurées par les professionnels de santé et les prescriptions de médicaments sont couverts par l’Assurance maladie.

L’intervention de la complémentaire santé

La prise en charge de la désintoxication est également du ressort de la mutuelle. C’est elle qui prend en charge les frais de la cure dans une clinique ou un centre privés. Dans ce cas, en effet, les soins ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale.

Il convient cependant de vérifier :

  • Que la garantie relative à ce type de cure est bien présente dans le contrat. Il faut notamment vérifier la présence de certaines clauses, comme « addictologie » ou « soins en alcoologie ».
  • Quels types de soins sont pris en charge.
  • La durée de séjour couverte.

Chez AcommeAssure

Nous proposons une offre de mutuelle santé avec prise en charge des cures de désintoxication (alcool ou drogue), jusqu’à 30 jours par an et par bénéficiaire, tous séjours confondus. Cette couverture est disponible uniquement avec notre formule Atout +, quel que soit le niveau choisi. Contrairement à la plupart des assureurs, nous continuons à couvrir ces soins essentiels, souvent exclus ailleurs.

Faites votre devis en ligne en seulement 3 minutes et bénéficiez de l’accompagnement d’un conseiller pour choisir la meilleure couverture pour votre situation.

Quelles formalités pour obtenir un remboursement ?

Une prise en charge des frais relatifs à la cure nécessite d’accomplir les démarches suivantes :

  • La consultation du médecin traitant, qui doit prescrire la cure de désintoxication.
  • Une demande auprès de la Caisse d’assurance maladie compétente. Au vu de la prescription médicale, elle délivre, en effet, les formulaires nécessaires à la demande de remboursement.
  • Il faut aussi penser à conserver les justificatifs fournis, qu’il s’agisse des feuilles de soins délivrés par les médecins ou des ordonnances.

Quelles démarches pour bénéficier d’une cure de désintoxication ?

Comment être admis dans un centre spécialisé ?

Chaque centre de soins établit ses conditions propres d’admission. Cependant, ces établissements s’ouvrent, à l’image des CSAPA, à toute personne souffrant d’addiction, sans faire de différences selon l’âge, l’ouverture des droits sociaux ou même la régularité de séjour.

Afin d’adapter la cure à la spécificité des besoins propres de chaque patient, un premier accueil est organisé. Il a notamment pour but d’apprécier la nature de la demande et son éventuelle urgence. Ce premier contact permet également d’établir les traitements et le type d’accompagnement qui conviennent au patient.

Quelles sont les alternatives à la cure de désintoxication ?

D’autres formes de soutien

La cure de désintoxication n’est pas le seul moyen de sortir de l’addiction. Si elle le souhaite, et si elle s’en sent capable, une personne souffrant d’addiction peut avoir recours à certaines thérapies, comme les thérapies comportementales et cognitives (TCC).

Elles lui permettent de mieux prendre conscience de l’origine de son trouble et de repérer les pensées négatives qui ont contribué à le développer. Sur cette base, des techniques spécifiques doivent entraîner un réaménagement de l’ensemble du comportement mental.

D’autres formes de soutien, comme la thérapie individuelle, ou la participation à des groupes dédiés peuvent aussi contribuer à cette lutte contre l’addiction.

Des médicaments favorisant le sevrage

Certains médicaments, autorisés en France, peuvent être utilisés :

  • Pour servir de substitution aux drogues. Les trois produits légaux, dans notre pays, sont la buprénorphine (Subutex), la méthadone et le suboxone.
  • Pour réduire la consommation d’alcool. On peut notamment citer le baclofène et le nalméfène.

La prescription et le mode d’administration de ces médicaments, qui présentent certaines contre-indications, font l’objet de règles précises . Il est obligatoire de se référer à l’avis d’un professionnel de la santé.