Que vous choisissiez un bail collectif ou individuel, le bon réflexe pour faire des économies c’est de comparer !
Pour cause de loyers élevés ou envie de vivre une vie à la Friends, la colocation est prisée autant par les étudiants que par les jeunes actifs. Qui dit colocation dit partage : de repas, de bons moments, mais aussi des tâches ménagères et des démarches administratives. Et en matière d’assurance, il n’est pas toujours facile de savoir pour quelle formule opter.
Location ou colocation, souscrire une assurance habitation est obligatoire dans le cadre de l’entrée en vigueur de la loi Alur. Le bailleur, ou le gestionnaire du bien, est en droit de réclamer chaque année une attestation d’assurance de responsabilité civile. Dans le cas de la colocation, chaque locataire doit être assuré pour sa responsabilité civile. Cela garantit au propriétaire que vous êtes au moins couvert contre les risques locatifs.
Mais au-delà de l’obligation, l’assurance est indispensable pour se prémunir contre les dommages causés à autrui ou à soi-même.
Il est bon de rappeler qu’en cas de sinistre, le propriétaire non occupant n’est pas responsable des dommages causés par les colocataires. C’est les occupants du logements qui sont considérés comme responsables des éventuels dommages matériels et corporels ayant lieu dans le logement. Tous les colocataires sont engagés pour la réparations des dommages à hauteur d’une somme correspondant à leur quote-part du loyer.
Souscrire une assurance multirisque habitation (MRH) permet d’être couvert en cas de dégâts des eaux, dommages électriques ou incendie. Les garanties minimales peuvent être complétées par des options comme la garantie rééquipement à neuf ou vol ou vandalisme.
En colocation, le fait d’être nombreux ne facilite pas les choses. Chacun peut avoir des biens et des besoins différents : par exemple des instruments Hi-Fi ou du matériel informatique onéreux. Certains peuvent vouloir faire des économies sur l’assurance habitation en n’optant que pour les garanties essentielles alors que d’autres préfèrent davantage la sécurité. Il n’est pas simple dans ce cas de choisir une formule qui convienne à tout le monde.
La première étape est d’évaluer les biens de chaque colocataire. Cela permet de fixer le plafond des indemnités à verser en cas de sinistre. Il est donc important de procéder à une évaluation au plus juste. Durant la vie du contrat, un de vos colocataires achète un bien d’une valeur significative, comme du matériel Hifi. Faites en part à votre assureur. Il pourra ainsi adapter le contrat et les garanties en conséquence. Cette première étape vous aidera pour la suivante : le choix des garanties.
Choisissez bien les garanties qui correspondent à vos besoins pour être bien couvert en cas d’incident. Pour cela, nous vous conseillons de faire un comparatif en ligne en passant par un courtier ou un comparateur. En deux temps trois mouvements vous aurez plusieurs offres avec des garanties et des tarifs différents ce qui vous permettra de faire un choix éclairé. Mais parfois, décrypter le comparatif n’est pas chose aisée, alors voici nos conseils.
Si la responsabilité civile couvrant les risques locatifs est la seule obligatoire, sachez qu’elle n’est pas suffisante. Cette garantie ne vous couvre que pour les dommages affectant le logement résultant d’un dégât des eaux, d’un incendie ou d’une explosion. Les dommages causés aux voisins de votre colocation ou aux biens propres de chacun ne seront eux pas pris en charge.
Seul un contrat d’assurance de type multirisques habitation sera protecteur dans ce type de situation, en couvrant la responsabilité civile privée de chacun des colocataires ainsi que leurs biens (meubles, vêtement, bijoux, électroménager…) Des garanties optionnelles peuvent aussi être souscrites comme le vol, accidents électriques, vandalisme, ou encore la protection d’instrument de musique.
Enfin, avant de souscrire un contrat d’assurance habitation, il est primordial de vérifier les exclusions de garantie pour éviter toute mauvaise surprise en cas de sinistre.
Il est possible de procéder de cette manière si le logement est loué avec un bail par colocataire. Cela signifie que chaque colocataire signe un contrat de location unique en son nom qui couvre toute la surface du logement et pas seulement sa chambre. Ainsi, chacun est libre de souscrire son contrat d’assurance auprès de la compagnie qu’il souhaite, avec les garanties qui lui conviennent, et paiera sa part de cotisation correspondante.
Cependant, notre conseil est de souscrire les contrats auprès d’une même compagnie. En cas de sinistre, cela évitera les litiges entre assureurs lesquels pourrons retarder l’indemnisation. Ici, si un locataire vient à quitter le logement, il aura juste à demander la résiliation de son contrat. À contrario, si un locataire vient à votre dans le logement, ce dernier devra souscrire à un contrat d’assurance habitation à son nom, de préférence toujours chez le même assureur. À savoir que le propriétaire ne peut pas imposer un choix de compagnie d’assurance, il a cependant le droit de vous conseiller. S’il s’avère qu’un des colocataire n’a pas souscrit de contrat d’assurance, ce dernier doit payer de sa poche les réparations en cas de sinistre. L’assurance des autres colocataires n’interviendra pas pour couvrir sa part.
Vous pouvez optez pour un seul contrat d’assurance sur lequel doit figurer le nom de chaque colocataire et qui vous protège à garantie égale. Si vous êtes une colocation dans laquelle il y a beaucoup de mouvements, attention à ne pas oublier à faire le changement de nom auprès de votre assureur en cas de départ ou d’arrivée. Auquel cas, si vous subissez un sinistre le colocataire qui ne figure pas sur le contrat ne serait pas indemnisé.
À noter que certains assureurs couvrent automatiquement tous les occupants du logement, même s’ils ne sont pas mentionnés au contrat.
Prêtez toutefois attention au tarif de cette assurance. Elle ne doit pas excéder le montant d’une police équivalente prise en votre nom seul.
Lors de la signature du bail, le propriétaire vous demande un attestation d’assurance habitation. Si vous ne la lui présentez pas dans un délai d’un mois, 2 solutions se présentent à lui. Soit il résilie le bail de location, soit il souscrit lui-même une assurance pour le compte des colocataires. Cette assurance se limite aux risques locatifs et le propriétaire ajoute 1/12ème de la cotisation annuelle au montant du loyer, plus éventuellement une majoration de 10% maximum pour les démarches.
Contrairement aux idées reçues, la sous location n’est en rien illégale et est même de plus en plus fréquente en Europe. En effet, ça permet un complément de revenu ou de compenser l’absence d’un colocataire temporairement absent (stage à l’étranger, départ en vacances..). Cela implique qu’en contrepartie, le sous-locataire verse le loyer au colocataire mettant à disposition sa chambre. Si un loyer n’est pas versé, il ne s’agit pas d’une sous-location mais d’un hébergement gratuit à une tierce personne.
Si le sous-loueur refuse de payer le loyer au locataire principal, ce dernier est responsable vis-à-vis de son propriétaire. Il est donc important de se protéger juridiquement en formalisant tous ces éléments dans son contrat de sous location. Celui-ci devra être signé par les deux parties.
Pour choisir une assurance habitation en colocation, nous vous conseillons de souscrire un contrat MRH qui couvre de nombreux besoins et types de sinistres.
Afin d’avoir le contrat MRH le plus intéressant, comparez les offres ! Et pour être certain que tous les occupants de la colocation sont couverts à minima pour leur responsabilité civile, nous vous recommandons d’avoir un contrat pour l’ensemble des colocataires.
Sachez qu’il est possible de résilier votre assurance à tout moment, dès lors que votre contrat d’assurance à plus d’un an, grâce à la loi Hamon.