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Quelle est la prise en charge de la vasectomie ? 

Choisissez bien votre mutuelle pour une prise en charge maximale de ce type de contraception masculine

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Si certains Français nécessitent des soins reproductifs et font appel à la procréation médicalement assistée pour construire une famille, d’autres en revanche comptent sur le système de santé pour ne pas risquer de grossesse indésirée. Du côté de la contraception masculine, l’une des meilleures options disponibles est la vasectomie. Vous envisagez cette solution mais n’êtes pas encore sûr de votre choix ?

Découvrez ici quelques lignes qui pourront répondre à vos éventuelles interrogations.

Notre société actuelle est de plus en plus attentive à la parité homme femme. Il semblerait que cet équilibre se poursuive désormais jusque dans l’utilisation des différentes méthodes contraceptives. En effet, il a récemment été mis en lumière que le nombre de stérilisations chez les hommes est maintenant supérieur à celui des stérilisations féminines, le point de bascule ayant été atteint durant l’année 2021.

En quoi consiste une vasectomie ?

La vasectomie est une opération chirurgicale bénigne consistant à sectionner les canaux déférents dont le rôle initial est de transporter les spermatozoïdes depuis les testicules jusqu’à l’urètre. Cette connexion ainsi interrompue provoque une azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le sperme) et donc la stérilité de l’homme.

Comment se déroule l’intervention ?

L’intervention chirurgicale dure une vingtaine de minutes et se pratique en ambulatoire sous anesthésie locale. Une anesthésie générale est toutefois possible en fonction de l’état et de la volonté du patient.

Deux types de vasectomie existent :

  • La méthode dite classique ou par incision, l’accès aux canaux déférents à couper se fait par deux petites incisions dans le scrotum ;
  • La méthode sans bistouri ou sans incision, le médecin perce finement le scrotum pour atteindre les canaux déférents et utilise un laser pour les cautériser ou des pinces/agrafes pour bloquer la liaison ; cette technique plus récente ne nécessite pas de points de suture.

Bénéfices et risques

Cette opération, pratiquée de plus en plus couramment, est définitive. Le patient doit donc être sûr de son choix avant qu’il ne soit trop tard. Au vu du caractère irréversible de l’acte, un délai de réflexion de quatre mois est prévu entre la première consultation et l’intervention.

Il s’agit de l’une des méthodes de contraception définitive les plus efficaces (99,8%) à condition de suivre le protocole à la lettre.

Après l’intervention, de légères douleurs peuvent apparaitre au niveau de la zone concernée. Des analgésiques vous seront prescrits afin de vous soulager. Vous pourrez aussi avoir recours à des poches de glaces afin de réduire les œdèmes et les gonflements.

Même si le risque zéro n’existe pas, une vasectomie est une opération de stérilisation masculine relativement sûre dont les effets secondaires à long terme restent rares.

Contrairement aux idées reçues, la vasectomie n’a aucune incidence sur le taux de testostérone. Elle n’affecte en aucun cas ni la libido, ni la qualité des relations sexuelles et aucun lien de cause à effet n’a été prouvé avec une hausse des cancers de la prostate.

À combien s’élève la prise en charge de la Sécurité sociale ?

La Sécurité sociale assure une prise en charge à hauteur de 70% du tarif conventionnel. En 2023, le montant du remboursement de l’acte chirurgical en lui-même était de 60,27€ pour une vasectomie sans bistouri et de 65,23€ pour une vasectomie dite classique.

De strictes conditions à respecter

Cette prise en charge est effective à condition que le patient réponde à certains critères :

  • Être majeur (aucune autre condition d’âge n’est requise) ;
  • Avoir effectué une première consultation auprès d’un personnel de santé qualifié ;
  • Respecter le délai de réflexion de quatre mois ;
  • Choisir pour l’opération un établissement de santé agréé (hôpital ou clinique).

En outre, le patient devra fournir un consentement écrit confirmant sa volonté de subir l’opération.

Le remboursement de la vasectomie par les complémentaires de santé

Puisque l’opération est prise en charge à 70% par l’assurance maladie, cela signifie que 30% du tarif restera à votre charge. C’est donc le moment de se tourner vers votre mutuelle qui vous remboursera les frais engagés pour l’opération.

En cas de dépassements d’honoraires

Une attention particulière devra être portée au montant du remboursement si vous envisagez de faire appel à un médecin pratiquant les dépassements d’honoraires.

En effet, le montant pris en charge par la Sécurité sociale est fixe et le même pour tous les assurés, même si vous avez choisi un médecin conventionné en secteur 2 ou 3.

Assurez-vous donc que votre complémentaire santé couvre les dépassements d’honoraires (remboursements au-delà de 100% du BRSS).

Des garanties spécifiques à vérifier

En plus du montant de l’acte chirurgical effectué par le médecin, il vous faudra vérifier le taux de remboursement auquel vous avez droit concernant l’anesthésie et l’hospitalisation de jour, le forfait journalier hospitalier de 20€ n’étant pas couvert par l’assurance maladie.

Comment bien préparer son intervention ?

Vous avez décidé de franchir le pas et avez opté pour cette méthode de contraception. Suivez nos quelques conseils pour que l’opération se passe dans les meilleures conditions.

 

Une vasectomie est une opération très peu invasive. Malgré tout, si vous en avez la possibilité, anticipez quelques jours de repos consécutifs à l’intervention, surtout après une anesthésie générale.

Pour limiter les sensations d’inconfort, pensez à prévoir une tenue assurant un bon maintien.

L’efficacité reconnue de cette méthode n’est pas instantanée et ne sera obtenue qu’après plusieurs semaines. En effet, il faut compter environ trois mois avant que l’azoospermie soit totale. Le taux de spermatozoïdes présents dans le sperme sera vérifié au moyen d’un spermogramme. Durant cette période, il est donc important d’utiliser une contraception supplémentaire lors des rapports.

 

Enfin, afin de réduire les mauvaises surprises d’ordre financier, il est recommandé de consulter votre complémentaire santé avant d’entamer les démarches. Vous aurez ainsi une idée du remboursement global de l’intervention et donc du reliquat à verser. Si vous souhaitez réduire au maximum votre reste à charge, c’est peut-être le bon moment pour comparer les offres sur le marché actuel, a fortiori si vous envisagez de pratiquer l’intervention au sein d’une clinique privée.