Les mutuelles ne proposent pas toutes la même prise en charge pour les soins oculaires. Comparez et choisissez la meilleure offre.
L’allongement de l’espérance de vie et l’exposition de plus en plus grande aux écrans et lumière bleue entraîne une augmentation des problèmes de vues. Ceux-ci surviennent souvent avec l’âge et exposent les personnes qui en souffrent a de potentielles conséquences graves sur leur santé. Aperçu des pathologies les plus courantes.
Avec l’âge, les troubles de la vue augmentent chez les seniors. Si des troubles légers tels que la sécheresse des yeux ou la conjonctivite sont courants et sans conséquences graves, d’autres pathologies entraînent de réelles complications :
Lorsque la vision est altérée, la qualité de vie l’est également. Pour éviter cette situation, à l’approche des 60 ans, âge auquel certains troubles graves apparaissent, nous vous recommandons de procéder à un dépistage précoce des pathologies oculaires. L’ophtalmologue sera en mesure d’identifier les signes d’anomalies visuelles telles que le décollement de la rétine. Vous préserverez ainsi votre confort visuel et bénéficierez d’un traitement adapté si besoin.
N’hésitez pas à effectuer des visites régulières chez votre spécialiste afin de diminuer le risque de dégradation sévère de la vue. Mieux vaut prévenir que guérir !
La cataracte est un trouble qui touche environ 40 % des aînés. Elle se caractérise par la perte de la transparence du cristallin qui mène inéluctablement à la baisse de la vision. Non traitée, la cataracte peut notamment causer la cécité. Voici une liste des symptômes les plus communs :
Cette perte graduelle de l’acuité visuelle est parfois à l’origine de chutes ou de perte d’équilibre. La chirurgie est l’unique moyen de lutter efficacement contre les problèmes de cataracte.
La DMLA est une maladie chronique qui touche le centre de la rétine. On en distingue deux types :
Cette maladie évolutive est présente essentiellement chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Peu à peu, les personnes ne voient plus au centre de leur champ de vision. Elle concerne environ 8 % de la population en France :
Elle est la cause principale de malvoyance chez les seniors. L’espérance de vie s’allongeant, le nombre de personnes qui souffrent de DMLA ne cesse d’augmenter.
Le glaucome est une infection chronique causée par la dégénérescence du nerf optique qui atteint près de 10 % des personnes âgées de plus de 70 ans. S’il n’est pas traité à temps, cela engendre une perte progressive et définitive de la vue.
Les causes sont diverses et variées, la première étant le vieillissement.
On distingue deux types de glaucomes :
Le glaucome évolue en silence, ne provoquant, au début, aucune douleur. Les deux yeux peuvent être touchés de façon égale ou inégale. Dans ce cas, c’est la vision périphérique qui est perturbée.
Il sera alors nécessaire d’avoir recours au collyre, au laser, ou à la chirurgie.
C’est une pathologie liée à une complication du diabète qui touche plus de 50 % des patients souffrant de diabète de type 2. La rétinopathie diabétique s’installe souvent sans donner aucun signe d’alerte. Une personne atteinte peut avoir une bonne vue et ne présenter aucun symptôme. Cette maladie entraîne la dilatation des vaisseaux, laissant place à de nouveaux, plus fragiles, qui se rompent facilement et elle provoque parfois un décollement de la rétine et des saignements. Les symptômes vont généralement de la vision trouble à la perte progressive ou soudaine de celle-ci.
La prévention est alors de mise. Il faudra effectuer des contrôles réguliers chez votre ophtalmologue. Toutefois, le laser s’avère efficace dans le traitement de la maladie.
La presbytie n’est pas une maladie, mais une évolution naturelle des yeux. Elle s’explique par le vieillissement du mécanisme visuel lorsque vous atteignez l’âge de 45 ans. C’est d’ailleurs à cet âge qu’apparaissent les premiers symptômes de la presbytie, cette difficulté à déchiffrer les petits caractères et ce besoin d’éloigner un texte pour pouvoir le lire. 40 % de la population française est concernée par la presbytie.
Des visites fréquentes chez l’ophtalmologue sont nécessaires pour corriger cette gêne et préserver votre capital vue.
Pour des yeux en bonne santé, il importe d’exercer une activité physique régulière, de dormir suffisamment et d’avoir une alimentation équilibrée, riche en minéraux, en oméga-3 et en vitamines. Ces nutriments agissent en véritables gardiens du bon fonctionnement des yeux.
En ville, à la mer ou à la montagne, optez pour des lunettes anti-UV de haute qualité pour vous protéger des rayons du soleil.
Méfiez-vous de la lumière bleue des écrans. Portez des lunettes ou des lentilles de contact contenant un traitement anti-lumière bleue. Réduisez le temps que vous passez derrière les écrans et maintenez-vous à bonne distance de ces derniers.
Si nécessaire, programmez un rendez-vous chez votre ophtalmologue tous les un ou deux ans.
Pour les seniors, il existe quatre examens indispensables pour un contrôle optimal de la vue :
Ces examens sont réalisés, entre autres, à l’aide d’instruments, de lampes à fente, d’ophtalmoscopes et de pneumotonomètres.
Dans le cadre du parcours de soins, l’Assurance maladie rembourse à hauteur de 70 % du tarif de base (BRSS). Sinon, le remboursement est de 30 %. Le rôle de la mutuelle est de prendre en charge le reste. Cela dit, le reste à charge sera remboursé selon les termes et les garanties de votre contrat de mutuelle santé.
Concernant le glaucome, la DMLA et la cataracte, l’Assurance maladie prend en charge l’intégralité des soins, c’est-à-dire 100 %. En cas de dépassements d’honoraires, c’est votre mutuelle optique ou mutuelle senior qui prend (ou non) le relais.
Si vous êtes atteint d’un handicap visuel, il est judicieux d’aménager votre environnement quotidien. Améliorez les éclairages, trouvez des techniques de rangement et créez des repères !
Il existe des matériels spécialement conçus pour rendre plus facile la vie des personnes atteintes d’une déficience visuelle, dont les loupes. Et il y en a bien d’autres :
Pour plus de renseignements à ce sujet, contactez un centre d’informations et de conseils sur les aides techniques (CICAT).