Qu’il s’agisse d’un T2 ou d’un 6 pièces, le bon réflexe est de comparer votre assurance habitation
Avant de souscrire votre assurance habitation, l’assureur vous demandera certainement le nombre de pièces du bien à assurer. Mais savez-vous à quoi cela lui sert ? Et les risques encourus si vous faites une fausse déclaration ? On défraîchit le sujet pour vous.
Afin d’estimer le risque à assurer, les assureurs interrogent généralement sur différents aspects :
Autant d’éléments qui aideront la compagnie d’assurance à fixer le tarif de votre assurance habitation.
C’est pourquoi vous n’avez aucun intérêt à surestimer le nombre de pièces de votre bien, votre cotisation serait inutilement élevée car vous ne serez pas pour autant mieux couvert. Et inversement car une sous-estimation du nombre de pièces peut avoir de graves conséquences sur votre contrat d’assurance comme sa résiliation ou l’annulation totale ou partielle du versement d’indemnités à la suite d’un sinistre.
Il y a dans un logement différents types de pièces :
Le cas de la véranda
Pour être considérée comme une pièce, la véranda doit être chauffée et isolée pour y vivre dans des conditions optimales, équivalentes à celles du logement principal, toutes saisons confondues.
Si vous avez un doute ou que vous hésitez sur le mode de comptage, référez-vous aux conditions générales de votre assurance ou rapprochez-vous de votre conseiller en assurance.
Pour déterminer la surface de votre bien, vous devez compter la surface au sol de toutes les pièces, à l’exception de :
À noter que la surface d’une mezzanine s’ajoute à celle de la pièce dans laquelle elle se trouve.
Vous entreprenez des travaux et transformez votre logement. À cette occasion vous décidez d’agrandir des pièces en abattant des murs ou changer la destination de certaines pièces en transformant une cuisine en salon par exemple.
Vous avez alors l’obligation de prévenir votre assureur pour adapter votre contrat d’assurance à votre habitation transformée.
Une fois l’information remontée, votre compagnie d’assurance peut estimer une aggravation ou une diminution du risque avec un réajustement tarifaire. Il propose alors un avenant à votre contrat.
Vous avez sous-estimé le nombre de pièce de votre appartement pour payer moins cher votre assurance habitation ou omis de remonter les travaux réalisés dans votre maison. Vous vous exposez à plusieurs risques.
L’article L.113-9 du Code des assurances prévoit ainsi que « l’omission ou la déclaration inexacte de la part de l’assuré dont la mauvaise foi n’est pas établie n’entraîne pas la nullité de l’assurance. »
L’article L.113-8 du Code des assurances stipule que la mauvaise foi de l’assuré prouvée par l’assureur entraînera la nullité du contrat. En clair, en cas de d’erreur volontaire, le contrat d’assurance sera considéré comme n’ayant jamais existé. Les conséquences sont les suivantes :