Pour une bonne prise en charge de vos dépenses de santé, choisissez avec soin votre mutuelle.
Lors de sa conférence de presse du 16 janvier, le Président a annoncé le doublement des franchises médicales. Cette décision a été confirmée dans un communiqué commun des ministères concernés. Le but ? Redresser les finances publiques de l’Etat, et particulièrement celles de la Sécurité sociale.
La mesure entrera en application fin mars.
La franchise médicale correspond à la somme restant à la charge du patient. Elle n’est couverte ni par l’Assurance maladie, ni par les complémentaires santé. La franchise médicale s’applique sur les médicaments, les consultations chez un professionnel de santé paramédical comme les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes, tous remboursés par l’Assurance maladie. Elle concerne aussi les transports sanitaires, à l’exception des transport d’urgence, comme en cas d’accident par exemple.
La franchise médicale est directement déduite de vos remboursements.
Elle s’élève aujourd’hui à 50 centimes pour les médicaments et les consultations et à 2 € pour le transport.
Face à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement a décidé de la doubler. Ainsi, à la fin de ce trimestre ces sommes passeront respectivement à 1 € et 4 €.
Cette évolution concerne l’ensemble des assurés, à l’exception des mineurs, des femmes dans leur 6e mois de grossesse bénéficiant de l’assurance maternité et des bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire. Les victimes du terrorisme en sont aussi exemptées.
En outre, le doublement de la franchise médicale ne s’applique pas à la pilule du lendemain.
Afin de redresser les finances publiques et atteindre les 800 millions euros d’économies prévues sur l’année, les participations forfaitaires vont elles aussi doubler.
Pour rappel, la participation forfaitaire correspond à la somme déduite de la prise en charge de vos consultations chez le médecin et de vos examens et analyses de biologie médicale. Jusqu’alors d’un montant de 1 €, elle passera en juin à 2 €.
Pour éviter de pénaliser les personnes atteintes de pathologie lourde et d’affection longue durée nécessitant de nombreux traitements, les plafonds annuels de remboursement, fixés à 50 €, sont maintenus.
Par exemple, les personnes souffrant d’un cancer ou du diabète, qui ont des dépenses médicales importantes pour leur traitement et leurs soins, ne paieront pas plus de 50 € à l’année.