À moins d’avoir été coupé du monde depuis 1 mois, vous n’avez pas pu échapper aux discussions sur le coronavirus. Tout savoir sur ce virus et des gestes à adopter pour éviter la contamination ainsi que ses conséquences.
Tout a officiellement commencé le 31 décembre dans un marché aux animaux vivants et aux poissons à Wuhan. L’instigateur du problème : une chauve-souris.
Les autorités chinoises font part de la situation qui commençait à devenir inquiétante au cours du week-end du 18 janvier.
C’est alors que les voyages vers ou en provenance de Chine ont été de plus en plus restreints par les grandes compagnies aériennes. Ils ont interrompu tous leurs vols à destination et en provenance de cette destination.
Malgré la position de l’OMS, plusieurs pays (États-Unis, Royaume-Uni, Italie, et d’autres pays voisins), ont pris les devants et imposé des restrictions aux voyages des citoyens chinois à destination et en provenance de leur pays.
Depuis, plusieurs pays : les États-Unis, la Corée, le Japon, l’Allemagne, la Belgique et la France ont effectué des rapatriements pour leurs ressortissants depuis Wuhan.
Le 24 février a été un nouveau tournant de l’épidémie : le nombre de nouveaux cas de coronavirus (COVID-19) hors de Chine a augmenté. La hausse a principalement touché l’Italie et la Corée du Sud.
Chaque pays prend ces précautions pour éviter la propagation des foyers.
En France depuis le 29 février, de nombreux évènements notamment sportifs (marathon de Paris) ont été annulé. Les voyages scolaires prévus à l’étranger également. Des mesures sanitaires sont prises avec des campagnes de prévention diffusées sur les chaînes nationales.
On parle d’ancien et de nouveau coronavirus car le virus a évolué. On appelle officiellement le nouveau coronavirus « COVID-19 ». En effet, malgré six souches de coronavirus identifiées, y compris le SRAS qui a été responsable de la dernière éclosion majeure liée au coronavirus, cette souche n’a pas été jusque-là identifiée chez l’homme.
Les signes varient selon le virus, mais les indicateurs courants comprennent des symptômes respiratoires comme la toux, l’essoufflement et d’autres difficultés respiratoires. La fièvre est souvent mais pas toujours associée. Les patients peuvent souffrir d’infections qui provoquent une pneumonie ou un syndrome respiratoire aigu sévère dans des cas plus graves.
À ce jour, aucun traitement spécifique pour le coronavirus ni de vaccin préventif existe. Seuls quelques traitements sont disponibles pour traiter ses symptômes.
Suivez les instructions de l’OMS :
Voyager implique plus de risques pour vous. Reportez au maximum vos voyages mais sinon conformez-vous aux protocoles d’hygiènes. Dans ce cas, il est encore plus important de suivre les recommandations de l’OMS :
Si dans les 14 jours suivant votre retour de Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), de Singapour, de Corée du Sud, d’Italie ou d’Iran, vous présentez des signes d’infection respiratoire, suivez ces étapes :
Pour le bien des hôpitaux et pour éviter une propagation du virus, ne vous rendez pas aux urgences ou chez votre médecin.
Certaines mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du virus ont pu avoir des conséquences pour vous : fermeture de crèches ou d’établissements scolaire, confinement des enfants …
Vous vous retrouvez donc bloqué et devez garder vos enfants à votre domicile.
Il est alors impossible pour vous de vous rendre à votre travail et devez donc être placés en arrêt de travail. Une prise en charge exceptionnelle d’indemnités journalière a alors été instaurée par l’Assurance Maladie.
Peut importe votre régime d’affiliation à la sécurité sociale ou la forme de votre contrat de travail.
Seule condition pour le versement d’indemnités journalières :
L’arrêt de travail est délivré pour une durée de 14 jours calendaires à compter de la date de début de votre arrêt.
La déclaration sur le site de la part de votre employeur n’implique pas une indemnisation automatique pour vous.
L’assurance maladie va valider les éléments transmis et sous réserve de l’envoi, selon les procédures habituellement employées, des éléments de salaires à la caisse de Sécurité sociale d’affiliation.
Mon assurance vie : le coronavirus est considéré pour les réassureurs comme un évènement “non matériel”, ce qui n’aura donc pas avoir d’impact sur votre contrat.
Mon assurance dommages aux biens et responsabilité
Dans la plupart des contrats d’assurance, les maladies infectieuses/ épidémie font parties des exclusions. Le statut de maladie infectieuse/ épidémie doit être reconnu par l’OMS (ici le cas le 30 janvier 2020).
Si vous êtes l’organisateur de l’évènement qui se voit annulé pour cause de coronavirus vous serez remboursé si la garantie annulation d’événement a été souscrite avant la reconnaissance de l’OMS comme épidémie d’urgence de santé publique.
Il est préférable si votre évènement est annuel de souscrire directement votre police d’assurance avec les garanties pour l’année suivante.
Dans le cas où vous décidez l’annulation de votre évènement vous-même à cause du coronavirus, vous ne serez pas couvert. Toutefois vous pouvez toujours en parler avec votre assureur.
Mon assurance voyage
Selon l’article L211-14 du Code du tourisme, un remboursement est possible si vous annuler une location de vacances/réservation d’hôtel en cas d’évènement exceptionnel et inévitable (inondation, tremblement de terre, risques de sécurité ou risques graves pour la santé humaine).
Si vous êtes passé par une agence de voyages alors elles remboursent systématiquement les clients si le gouvernement classe en rouge ou orange certaines zone. Cela est plus compliqué pour les pays présentant des cas sans pour autant être touchés par une épidémie.
En cas de réservation de vos billets d’avions pas vous, le remboursement sans frais dépend de la politique de la compagnie de transports ou d’hébergement.
Pensez à regarder dans vos contrats de cartes bancaires. Certains contrats proposent une assurance annulation et permettent le remboursement dans certains cas.