En outre, il est obligatoire d’assurer sa voiture sans permis.
On dénombre en France 282 560 voitures sans permis, appelées aussi voiturettes. Auparavant perçues comme ringardes, elles connaissent un certain engouement, notamment auprès des jeunes, depuis la sortie de la Citroën Ami. Dans le cadre d’une disposition européenne votée en 2014, les voitures sans permis devront à partir du 15 avril 2024 se soumettre au contrôle technique pour pouvoir continuer de rouler.
Ainsi, à partir du 15 avril, l’obligation de passer le contrôle technique concernera toutes les voitures sans permis, les thermiques comme les électriques. C’est aussi le cas des engins de la catégorie L, à savoir les motos et les scooters. Cette directive a été votée avec plusieurs objectifs :
Cette disposition s’inscrit dans une volonté d’assainir le marché de la voiture sans permis.
Pour pouvoir circuler, les voiturettes devront dorénavant obtenir un avis favorable d’expert en assurance auto.
Le contrôle interviendra de la façon suivante :
En 2024, c’est près de la moitié du parc auto des VSP qui devra s’y soumettre.
Près de 78 points de contrôle et 165 points de défaillance seront passés en revue à cette occasion, un nombre bien inférieur à celui des véhicules légers (133 points de contrôle et 613 points de défaillance). On y retrouve les trois niveaux de défaillances habituels : mineures, majeures et critiques.
Le contrôle du bridage, qui devrait concerner de nombreux véhicules, sera ajouté en juin 2025. En effet, les VSP, qui ont un moteur de 50 cm3, ne sont pas autorisées à rouler au delà de 45 km/h.
En plus du contrôle technique, d’autres obligations s’appliquent aux conducteurs de voiturette et à la circulation de ce type de véhicule :